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Quel beau sujet pour la conseillère d’orientation que je suis! En plein dans mon champ d’expertise!
Les conseillers d’orientation travaillent à augmenter la connaissance de soi de leurs clients en explorant leurs intérêts, leurs valeurs et leur aptitudesleurs aptitudes, mais pas seulement.
En effet, pour moi, la connaissance de soi, c’est beaucoup plus large que de connaitre ces I (intérêts), V (valeurs) et A (aptitudes). Parlons-en.
Qu’est-ce que la connaissance de soi?
Se connaitre, ça mange quoi en hiver? J’aime les spas et la lecture, je me connais non? Hum, non. Se connaitre, c’est vraiment beaucoup plus que cela.
À quoi ça sert de se connaitre? Est-ce si important? Oui, c’est important et je vous explique pourquoi dans cet article.
Tout d’abord, la connaissance de soi, c’est le travail de toute une vie. C’est un processus, une observation constante de soi-même dans le quotidien. Ne t’en fais pas, au début, cela peut sembler difficile. Cela demande de l’énergie de travailler la connaissance de soi, mais plus on le fait, plus cela devient une habitude, un mode de vie et plus on en voit les bienfaits.
Ma définition bien personnelle de la connaissance de soi, c’est la connaissance qu’a un individu en lien avec ses intérêts (ce qu’il aime), ses valeurs (ce qui est important pour lui) et ses aptitudes (ses forces), mais plus encore.
Tout cela détermine l’identité d’un individu et lui permet d’être en cohérence avec lui-même. La connaissance de soi, c’est aussi la conscience qu’une personne a de ses limites, de l’image qu’il projette, de ses besoins, et bien plus. Il ne s’agit pas simplement de savoir qui nous sommes, mais de faire l’expérience d’une partie beaucoup plus profonde de soi, d’une réelle connaissance de soi-même.
On peut également parler de connaissance de soi en lien avec les émotions. Sais-tu ce qui déclenche une réaction émotionnelle chez toi? Sais-tu quelles sont tes distorsions cognitives et tes pensées erronées? Qu’est-ce qui te dérange chez les autres?
Un autre exemple : connais-tu tes besoins? De quoi as-tu besoin et quand? Tes besoins évoluent dans le temps. Ce qui te fait du bien change de jour en jour. Connais-tu tes limites, ce qui te fait rire, ce qui te détend? Il y a des moments où c’est OK de « donner une go » au travail, et des moments où l’on doit savoir dire : « c’est suffisant !» . Il y a un temps pour chaque chose comme on dit. Sais-tu les reconnaitre ?
À quoi ça sert ?
Mais pourquoi parler de connaissance de soi et, surtout, pourquoi vouloir l’accroitre? De nombreux clients me posent cette question.
Afin que tu puisses bien mesurer toute son importance, voici quelques avantages de la connaissance de soi :
- Contribue à communiquer plus efficacement avec les autres et à exprimer tes besoins et tes attentes à tes proches. Par le fait même, tes relations amoureuses, amicales, professionnelles et familiales risquent d’être plus riches et de mieux se porter.
- Aide à prendre de meilleures décisions – en tout cas, des décisions plus éclairées. Attention, cela peut même accentuer la confiance!
- Permet de prendre soin de soi. Plus tu te connais, plus tu vas être en mesure de prendre soin de toi et, par la suite, de prendre soin des autres. Dans un avion, on ajuste son propre masque à oxygène avant de mettre celui des autres. C’est aussi simple et important que cela!
On fait ça comment?
C’est bien beau tout cela, mais, concrètement, comment faire pour augmenter ta connaissance de toi-même. Voici quelques pistes qui t’aideront.
- Observe-toi, observe-toi et observe-toi encore. Quand on veut apprendre à se connaitre, mais aussi quand on veut se déposer, se calmer et faire le vide, ce que tu dois apprendre à faire, c’est de « bien ne rien faire »! Bien ne rien faire (sans se sentir coupable), c’est un art qui s’apprend et se développe. Apprendre à s’observer demande beaucoup de pratique, mais vivre en pleine conscience de cette façon te sera utile pour le reste de ta vie.
- Demande des opinions. Demande l’avis des autres sur ta personnalité, mais fais-toi ta propre opinion. Il ne s’agit pas ici de demander l’avis sans t’y attarder, mais de te demander si l’avis des autres a du sens pour toi. N’hésite pas à demander des spécifications et des exemples concrets au besoin.
- Lis. Lis des livres de qualité sur la connaissance de soi. Assure-toi que le livre est écrit par un expert dans le domaine et qu’il est suffisamment vulgarisé pour toi. Fais-toi conseiller. Ferme le livre après quelques pages s’il ne te convient pas. Lire un livre qui ne t’intéresse pas, c’est un acte de violence envers toi-même. Pourquoi subir?
- La nouveauté. Vis de nouvelles expériences, visite de nouveaux lieux, rencontre de nouvelles personnes et fais de nouvelles activités. Attention! Il ne suffit pas de lire un nouveau type de livre, d’essayer un nouveau sport ou encore de pratiquer une nouvelle sorte d’art. Il faut par la suite se questionner : comment me suis-je senti en faisant cette activité? Est-ce que j’ai aimé cela? Est-ce que j’ai des aptitudes pour cette activité? Voudrais-je la refaire? Laisse-moi te donner un exemple personnel. J’ai fait du quatre-roues avec mon amoureux. J’ai même conduit le fameux quatre-roues (et nous sommes sains et saufs). Pendant que j’étais sur le quatre-roues, j’ai réalisé que je ne pensais à rien et que j’étais bien. J’ai donc dit à mon conjoint que ce serait à mettre sur notre liste d’activités à refaire.
Plus tu vas vivre de nouvelles expériences, plus tu augmenteras la conscience et la connaissance que tu as de toi-même.
- Voyager. C’est un excellent moyen d’augmenter sa connaissance de soi. En effet, voyager nous permet de sortir de notre zone de confort, de nous mettre au défi, d’explorer de nouveaux horizons, d’essayer de nouvelles choses et de rencontrer de nouvelles personnes. Tu apprendras énormément sur tes capacités, sur tes limites et sur ce que tu es capable d’accomplir. Cela rejoint le point précédent.
- Écrire. Tenir un journal est une très bonne façon d’apprendre à mieux te connaitre. C’est aussi un excellent moyen de prendre un moment juste pour toi. Tu peux y noter, par exemple, tes pensées, tes réactions, tes bons coups, tes décisions, etc.
Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre.
