En tant que professionnel de l’orientation, il est fort possible que vous deviez un jour ou l’autre intervenir auprès de personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Nous vous proposons une série d’articles qui vous permettront d’en apprendre davantage sur le sujet.
Autisme : une autre intelligence
Selon les études, la proportion de personnes autistes présentant une déficience intellectuelle varie de 13 % à 84 %. Autant dire qu’il n’existe pas de consensus sur cette question au sein de la communauté scientifique. « On tend de plus en plus à croire que les études surestiment la prévalence de la déficience intellectuelle, soit parce qu’on la mesure trop tôt dans le développement de l’enfant, soit parce qu’on n’utilise pas les bons outils pour évaluer les habiletés intellectuelles des personnes autistes ».
Trouble du spectre de l’autisme et recherche d’emploi
Lorsqu’on vit avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA), doit-on en avertir son employeur au moment du recrutement? Y a-t-il un intérêt à dévoiler sa différence dans ce contexte?
Changer notre vision de l’autisme et faire évoluer la pratique
Lire avant même de parler. Décoder avant de comprendre. Être fasciné par les lettres et les mots. Prononcer un premier mot très atypique, comme « Couche-Tard ». Voilà des caractéristiques observées chez des enfants dits « hyperlexiques », enfants qui, dans 84 % des études de cas, se trouvent sur le spectre de l’autisme, selon une étude menée par Alexia Ostrolenk, étudiante au Département de psychiatrie et d’addictologie.
Une agence de placement pour autistes prend racine au Québec
Ils ont souvent le regard fuyant et peinent à socialiser, mais ils sont aussi méticuleux et redoutables pour trouver des anomalies au milieu de données abstraites. L’agence québécoise Auticonsult, spécialisée dans le placement d’autistes Asperger, mise sur les qualités atypiques de ces personnes hors normes pour leur permettre de sortir de l’isolement.
Personnes neuro-atypiques : le milieu du travail devra s’adapter
« Je crois que ces jeunes ont contribué à faire évoluer le milieu de l’éducation, et de la même façon, je crois que ces jeunes feront évoluer le milieu du travail », affirme Dave Ellemberg en parlant des personnes neuro-atypiques, atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme, de dyslexie ou d’un trouble du déficit de l’attention. Ces jeunes ont d’ores et déjà modifié les méthodes d’apprentissage employées dans les écoles primaires et secondaires québécoises. Le milieu du travail devra imiter celui de l’éducation, plaide le neuropsychologue.
L’école qui voulait devenir le «Harvard de l’autisme»
L’école pour enfants autistes À pas de géant, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, voit grand. Très grand. Elle souhaite déménager ses services dans un nouveau bâtiment du secteur Angus, à Rosemont, pour augmenter sa capacité d’accueil, s’ouvrir aux adultes autistes qui reçoivent peu de services et devenir « le Harvard de l’autisme » à Montréal.
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