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Travaillez-vous avec les étudiants et étudiantes en premier cycle? Pensez-vous qu’ils ont besoin d’une feuille de route pour lancer leur carrière? Cherchez-vous des recommandations à leurs offrir? Si oui, poursuivez votre lecture pour découvrir quelques pistes conçues pour les soutenir dans le développement de leur carrière.
1. Profitez des occasions, programmes et services offerts par leur collège ou université
En tant que coordinatrice de carrière, pendant quatre ans, j’ai remarqué que les étudiants et étudiantes attendent jusqu’à leur dernière année pour solliciter des conseils professionnels. Ils me demandent toujours : « Qu’est-ce que je peux faire avec mon diplôme? ». Mais rendus à cette étape, les possibilités sont parfois plus limitées. C’est pourquoi je propose qu’ils me voient à partir de leur première année.
En fait, il faut qu’ils tirent profit de toutes les occasions que leur offre leur institution postsecondaire : clubs, organisations, placements en milieu travail, placements de recherche et stages internationaux. Ces opportunités ne sont pas seulement un moyen de mettre à jour leur CV, mais c’est aussi une manière d’améliorer leurs compétences, préciser leurs intérêts, déterminer les prochaines étapes et faire du réseautage avec des professionnels dans l’industrie de leur choix. En plus de ces avantages, les étudiants et étudiantes peuvent recevoir des crédits de cours, outre de leur placement de travail, par le biais de leur département d’éducation expérientielle. Et si leur placement n’est pas rémunéré, ils peuvent bénéficier d’une bourse pour les aider à couvrir leurs coûts quotidiens comme nous le faisons à Glendon.
Ne vous arrêtez-vous pas là.
Si les propositions susmentionnées ne sont pas possibles pendant un trimestre ou une année en particulier, n’oubliez pas de mentionner les programmes qui existent à leur institution. Par exemple, s’il y a un programme travail-étude, un programme d’échange ou un programme de mentorat avec les diplômés de leur institution et de leur programme. De plus, ils doivent vérifier s’il y a un programme désigné à leur faculté, comme à Glendon où nous offrons un programme d’apprentis-chercheurs pour travailler avec un professeur dès leur première année.
Enfin, dirigez-les à leur Centre de carrière. Là, ils accéderont aux rendez-vous individuels, aux ateliers, aux webinaires, aux foires de carrière, aux séances de recrutement, et plus encore!
En fait, savez-vous que les étudiants et étudiantes paient pour ces services dans leurs frais de scolarité?
Êtes-vous au courant que normalement ils peuvent les utiliser au moins deux ans après l’obtention de leur diplôme? Si non, croyez-moi, ils ne le savent pas non plus. Voici une autre raison de partager ces conseils.
2. Faire du bénévolat avec des organisations liées à l’industrie ou à la profession convoitée
Si vous cherchez des idées en dehors de leur institution, veuillez les encourager à faire du bénévolat avec des organisations liées à leur industrie ou à leur future profession. Par exemple, si un étudiant est allé à l’école secondaire en Ontario, afin d’obtenir son diplôme d’études secondaires, il doit effectuer 40 heures de service communautaire1. Pourtant, il y a de fortes chances que cela soit sa dernière expérience de bénévolat. Donc, référez les étudiants et les étudiantes à la base de données de leur ville respective. Cela étant dit, le plus important c’est qu’ils puissent avoir un goût pour un rôle ou une industrie pendant leurs études au lieu d’attendre jusqu’à la fin, ou même après.
C’est la raison pour laquelle ils devraient envisager également de se joindre à une association, un organisme à but non lucratif ou une société en tant que bénévoles, en postulant pour un poste pertinent ou en siégeant à un conseil d’administration lié au secteur de leur choix. Pourquoi? Selon ma directrice, c’est un moyen de partager leurs pensées, de proposer leurs idées et de mettre en application ce qu’ils ont appris durant leurs études auprès de personnes professionnelles expérimentées. De plus, j’aimerais souligner le fait qu’en participant à des événements offerts par ces associations, organismes à but non lucratif ou sociétés, ce serait encore une manière de mettre à jour les CV, de faire de réseautage et aussi de faire du développement professionnel.
3. Travaillez à l’étranger par le biais des programmes disponibles
Finalement, savez-vous qu’Expérience internationale Canada (EIC) offre aux jeunes de l’étranger l’occasion de voyager et de travailler au Canada pendant un maximum de deux ans? Sur les trois options présentées, elle offre notamment le Stage coop international à la personne qui :
- est inscrite à un établissement d’enseignement postsecondaire;
- a une offre d’emploi pour un placement professionnel ou un stage au Canada;
- doit effectuer ce placement professionnel ou ce stage pour terminer ses études;
- travaille pour le même employeur dans un endroit donné pendant la durée de son séjour au Canada2.
De plus, les Canadiens et Canadiennes 18 à 35 ans peuvent également participer à EIC 3. En fait, le Canada a conclu des accords avec plus de 35 pays et territoires dans lesquels ils peuvent travailler et voyager4. Donc, ces expériences fournissent une occasion de travailler à l’étranger soit pendant les études, le cas échéant, soit après les études.
Pour conclure, nos étudiants et étudiants doivent être des stratèges. Ce n’est pas suffisant de choisir une seule stratégie, mais il faut qu’ils explorent toutes leurs options tout au long de leurs études et même postérieurement. Cela étant dit, votre aide et les efforts continus des praticiens et praticiennes en développement de carrière, comme moi, restent toujours fondamentaux pour les soutenir et les guider.
Références :
1 https://www.ontario.ca/fr/page/obtenir-le-diplome-detudes-secondaires