À la suite de plusieurs auteurs, j’ai maintes fois démontré la pertinence et surtout l’efficacité des métaphores pour faciliter la compréhension et l’apprentissage de notions –surtout de notions très complexes– telles que divers fonctionnements psychovocationnels comme la recherche d’emploi (métaphore du Trèfle chanceux), le maintien professionnel (métaphore de la Main tenant une mascotte) les stades de développement humain (métaphore de la Chenille-cocon-papillon) et la relation d’aide (métaphore de la Trousse de montagne).
Le plus souvent, de telles métaphores s’inspirent de la physique ou de la biologie comme du coup de foudre ou de la flèche tirée par Cupidon (physique) pour décrire une passion irraisonnable et soudaine ou encore la référence aux saisons (biologique) pour décrire les étapes de la vie, surtout les enjeux propres à chacune de ces étapes ou saisons. Occasionnellement, ces métaphores font référence à des mythes comme celui d’Ulysse-Mentor-Télémark pour saisir l’essence du mentorat et des spécificités du triangle relationnel en cause.
J’aime à redire que la métaphore est aux sciences humaines (tel le développement de carrière) ce que la maquette est aux sciences de la nature. Plus elle simplifie à l’échelle la réalité en cause, plus cette maquette ou cette métaphore est génératrice des bons et stratégiques savoirs, savoir-faire et savoir-être.