Parmi les études portant sur le marché du travail au Québec et au Canada publiées cette semaine, en voici quatre qui ont retenu notre attention:
Étude : Harcèlement en milieu de travail au Canada, 2016
Au Canada, 19 % des femmes et 13 % des hommes âgés de 15 à 64 ans ont déclaré avoir subi au moins un type de harcèlement en milieu de travail au cours des 12 mois précédents. L’étude se fonde sur les données de 2016 de l’Enquête sociale générale (ESG) sur les Canadiens au travail et à la maison. Elle porte sur la prévalence, le type et la provenance du harcèlement en milieu de travail chez les travailleurs canadiens. Elle examine aussi le lien entre le harcèlement en milieu de travail et divers indicateurs de bien-être.
Raisons de travailler chez les 60 ans et plus
« La liberté à 55 ans » est de moins en moins une réalité pour les Canadiens, alors que de plus en plus de Canadiens travaillent passés leur cinquantaine. Au cours des 20 dernières années, ce phénomène s’est traduit par une augmentation de l’âge moyen de la retraite. Selon l’Enquête sur la population active (EPA), les travailleurs en 2017 prenaient leur retraite à 64 ans environ, soit près de trois ans plus tard qu’à la fin des années 1990. Le taux d’activité chez les personnes âgées de 60 ans et plus a presque doublé au cours des 20 dernières années, passant de 14 % en 1997 à 26 % en 2017, ce qui coïncide avec la hausse de l’âge de la retraite. Une tendance à la hausse de la participation au marché du travail au sein de la population plus âgée a aussi été observée aux États-Unis.
Étude : Évaluation de la qualité des emplois au Canada : une approche multidimensionnelle
Au cours des 10 dernières années, l’Organisation de coopération et de développement économiques et les Nations Unies ont mis en place d’importantes initiatives visant à élaborer des indicateurs statistiques permettant de mesurer le bien-être individuel et social. Une partie de ces efforts visaient à mieux comprendre la qualité de l’emploi. Traditionnellement, les bons emplois étaient perçus comme ceux offrant des salaires relativement élevés et des meilleurs avantages sociaux (par exemple un régime de retraite d’employeur). Toutefois, il est maintenant reconnu que la qualité de l’emploi comprend d’autres aspects comme l’autonomie, l’intensité du travail et les perspectives d’avancement professionnel.
Revenu et mobilité des immigrants, 2016
Le profil des immigrants au Canada peut varier d’une année d’admission à l’autre. Les immigrants font parfois face à des défis lorsqu’ils arrivent au Canada, comme apprendre à parler au moins l’une des langues officielles ou faire reconnaître leurs diplômes obtenus à l’étranger. Les immigrants admis au Canada en 2015 ont gagné le salaire d’entrée le plus élevé de toutes les cohortes admises depuis 1981. Le salaire médian d’entrée des immigrants déclarants admis en 2015 s’est élevé à 25 400 $ en 2016. Le sommet précédent s’était établi à 24 800 $ chez les immigrants admis en 2014. Les résultats présentés proviennent de la Base de données longitudinales sur l’immigration de 2016, qui permet l’analyse de groupes d’immigrants au fil du temps et dans différentes catégories d’admission, comme les immigrants de la catégorie économique, les immigrants parrainés par la famille ou les réfugiés.
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