Chaque semaine, nous surveillons la parution d’études intéressantes en lien avec le domaine du développement de carrière. Voici quatre études qui ont attiré notre attention dernièrement.
Canada : Le marché du travail plonge sur fond de crise du coronavirus
Le bond des nouvelles inscriptions au chômage laissait présager un rapport peu enthousiasmant sur l’emploi en mars. Les pertes, cependant, sont encore pires que prévu. L’option du télétravail activée en raison de la pandémie n’est pas accessible à une grande partie de la main-d’œuvre, d’où les fortes pertes d’emplois enregistrées en mars dans les secteurs où les employés peuvent difficilement, voire pas du tout, travailler de chez eux, à savoir l’hébergement, le commerce de détail, la fabrication. Le bond historique du taux de chômage aurait été encore plus marqué sans une chute du taux d’activité. Mais les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent malheureusement pas là pour le marché du travail canadien, car de nouvelles pertes sont attendues.
Recul de l’emploi et hausse du taux de chômage en mars 2020
L’emploi au Québec baisse de 264 000 (– 6,0 %) en mars 2020 par rapport à février 2020. Le taux de chômage augmente de 3,6 points de pourcentage en mars pour se fixer à 8,1 %. L’emploi à temps plein diminue de 91 600 et celui à temps partiel de 172 400.
Impact de COVID-19 sur la collecte de statistiques sur le marché du travail
La crise COVID-19 a un impact considérable sur tous les aspects de notre vie. La priorité immédiate et permanente est inévitablement, et à juste titre, la santé publique, et il est probable qu’elle le restera au cours des semaines et des mois à venir. Dans le monde de la statistique, l’accent est également mis sur l’information en temps utile sur la propagation et l’impact du virus. En premier lieu, il s’agit bien sûr des statistiques sur le nombre de cas et leur issue.
Enquête sur la population active, mars 2020
Les résultats de l’Enquête sur la population active (EPA) de mars rendent compte de la situation du marché du travail pendant la semaine du 15 au 21 mars. À ce moment-là, une série d’interventions gouvernementales sans précédent liées à la COVID-19 avaient été mises en place, y compris des fermetures d’entreprises, des restrictions en matière de voyages et des mesures de santé publique ordonnant aux Canadiens de limiter leurs interactions publiques. Ces interventions ont provoqué un ralentissement spectaculaire de l’activité économique et un choc soudain sur le marché du travail canadien. Ce ralentissement s’est poursuivi au-delà de la semaine de référence de l’EPA et il sera probablement beaucoup plus évident dans les données de l’EPA d’avril.
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