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En décembre dernier, l’Institut national des mines et le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’industrie des mines (CSMO Mines) publiaient l’Estimation des besoins de main-d’œuvre du secteur minier au Québec 2023-2028 avec tendances 2033. Selon cette enquête, c’est plus de 14 000 postes qui seront à pourvoir au cours de la période 2023-2028 pour l’ensemble du Québec, notamment dans les trois principales régions minières, l’Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord et le Nord-du-Québec.
Les métiers et les professions les plus recherchés ont été listés, notamment le niveau de scolarité. Une offre variée de programmes de formation et d’études mène vers le secteur minier. D’ici 2033, les emplois nécessitant un diplôme d’études professionnelles représenteront 56 % des postes à pourvoir, alors que cette proportion est de 19 % pour une formation collégiale et 14 % pour un diplôme universitaire. Le métier qui demandera le plus d’effectifs est celui de « mineur (forage, sécurisation des galeries et opération de machinerie) » avec 3075 postes à pourvoir d’ici 2033. Les métiers de foreur au diamant, mécanicien de machinerie lourde, opérateur de machinerie lourde et opérateur de machine de traitement de minerai seront parmi les plus recherchés dans la prochaine décennie.
Une nouvelle section Web dédiée entièrement à la formation minière vient de voir le jour sur le site Web de l’Institut national des mines. Cette section permet de démystifier le secteur minier en un seul lieu et d’offrir du contenu concret auprès des intervenants en orientation professionnelle et notamment, répondre aux besoins d’information des jeunes et moins jeunes intéressés par la formation.
Cette section permet de démystifier le secteur minier en un seul lieu et d’offrir du contenu concret auprès des intervenants en orientation professionnelle, et, en second lieu, répondre aux besoins d’information des jeunes et moins jeunes intéressés par la formation. De plus, elle vise à faire rayonner les établissements d’enseignement du Québec et les initiatives des partenaires sectoriels.
Au Québec, la formation minière offerte dans les établissements d’enseignement de niveaux professionnel, collégial et universitaire se distingue par son ingéniosité, son audace et sa capacité à s’adapter à la réalité du marché du travail.
Au cours de la dernière année, l’Institut national des mines a parcouru le Québec à la recherche d’initiatives de formation, à la recherche d’établissements d’enseignement désirant faire autrement pour attirer davantage de jeunes et moins jeunes à choisir un programme de formation ou d’études menant au secteur minier jusqu’à la diplomation.
La formation professionnelle représente l’une des voies les plus demandées et empruntées dans le secteur minier. Plus de 180 centres de formation professionnelle (CFP) existent au Québec. Dans les principales régions minières, l’Institut national des mines a mis en lumière le travail de trois centres de formation professionnelle, deux cégeps ainsi qu’une université. Il s’agit du CFP de la Baie-James, du CFP Val-d’Or, du CFP de l’Estuaire, du Cégep de Thetford, du Cégep de Sept-Îles et de Polytechnique Montréal.
Le Centre de formation professionnelle de la Baie-James
Situé dans la région du Nord-du-Québec, le CFP de la Baie-James contribue à actualiser l’offre de formation menant au secteur minier et fait en sorte que ses diplômés et diplômées soient les plus compétents et polyvalents possible sur le marché du travail. Toujours à l’affût des nouveautés susceptibles de transformer les compétences recherchées sur le marché du travail, le Centre a récemment entrepris d’améliorer et d’actualiser son offre de formation en matière de mécanique d’engins de chantier. Un tout nouveau programme a vu le jour pour répondre à la demande grandissante d’engins de chantier hybrides et électriques, notamment dans le secteur minier. [Visionnez le photoreporage]
Le Centre de formation professionnelle Val-d’Or
Quant au Centre de formation professionnelle Val-d’Or, situé en Abitibi-Témiscamingue, il contribue à diversifier les modes d’enseignement. Le Centre a littéralement installé un studio de développement technologique où il développe un jeu sérieux entre les murs de leur établissement d’enseignement. Présentement sous forme de prototype, « MS : Simulateur d’exploitation minière » permet déjà aux élèves du DEP en extraction de minerai de vivre un premier contact avec le milieu minier. [Visionnez le photoreportage]
Le Centre de formation professionnelle de l’Estuaire
Grâce à une équipe multidisciplinaire des plus dynamiques, les professionnels et les enseignants mettent à profit leur expertise au bénéfice des élèves au Centre de formation professionnelle de l’Estuaire. Les dossiers des élèves sont travaillés conjointement par toute l’équipe multidisciplinaire. L’être humain est au cœur de leurs interventions au plus grand bénéfice de leurs élèves. [Visionnez le photoreportage]
Polytechnique Montréal
Une place de dans le programme en Génie des mines de Polytechnique Montréal requiert une attention particulière. De plus en plus de femmes choisissent les sciences, un domaine qui mène aussi vers le secteur minier. Polytechnique Montréal brille par l’importance accordée aux interventions de qualité de ses professeurs à l’égard des étudiantes et étudiants. [Visionnez le photoreportage]
Le Cégep de Thetford
Le programme de Technologie minérale du cégep de Thetford, situé dans la région de Chaudière-Appalaches, offre des expériences terrains uniques pour les étudiantes et les étudiants. Réalité virtuelle, réalité augmentée, classes extérieures, utilisation de technologies comme le drone afin de collecter des données ne sont que quelques outils utilisés en enseignement. [Visionnez le photoreportage]
Le Cégep de Sept-Îles
Le Cégep de Sept-Îles est un établissement d’enseignement unique qui s’intéresse spécialement aux particularités de sa région, la Côte-Nord. En plus de se spécialiser en traitement de minerai de toute sorte, un accent est mis notamment sur le traitement du minerai de fer dans le programme de Technologie minérale. Quand on dit fer, on dit aussi chemin de fer, puisque le chemin de fer est le principal transport du minerai sur la Côte-Nord. L’équipe du Cégep use d’ingéniosité pour offrir sur place une formation de qualité. [Visionnez le photoreportage]
Découvrez l’offre de formation minière en un seul lieu :
QUEBEC.CA/FORMATION-MINIÈRE
Source : Karine Lacroix, coordonnatrice, Communications et Partenariats stratégiques Institut national des mines
(Crédits photos : Cégep de Thetford (expédition dans la neige), Pascal Desroby et Julien Picherit (hélicopteur), Aurore Degaigne, photographe professionnelle (étudiante au foulard brun), Centre de formation professionnelle Val-d’Or (image du jeu sérieux) et autres photographies Institut national des mines/Karine Lacroix.)
Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre.