Getting your Trinity Audio player ready...
|
La diversité culturelle en éducation et en formation génère de multiples points de vue, opinions et pratiques en disséminant autant de savoir-être que de savoir-faire. Quoi de mieux que la présence de personnes d’origines et d’horizons variés pour multiplier les visions du monde?
Dès lors, la tolérance, l’ouverture et le respect doivent émerger en vue de juguler notre monde diversifié et interconnecté.
D’ailleurs, la croissance accélérée des populations âgées, des échanges commerciaux numériques et des migrations climatiques, géopolitiques et socioéconomiques, sans oublier la montée de conflits armés et des guerres, met en lumière le phénomène de rareté et de pénurie de main-d’œuvre. Les métiers et les secteurs névralgiques de nos sociétés tentent de poursuivre leurs incontournables interventions quotidiennes dans ce contexte.
- Comment réussir l’engagement, la mobilisation et la collaboration du personnel qui forme la main-d’œuvre?
- Comment partager les meilleures pratiques en matière de reconnaissance et de valorisation de ces professions en santé et services sociaux?
L’autrice dispense des formations d’une journée en communication interculturelle aux personnes professionnelles du secteur institutionnel de la santé au sein de Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) et de Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS).
Se former en communication interculturelle et intergénérationnelle en milieux de travail en santé et en éducation s’illustre de manière explicite en ce qui a trait aux relations interpersonnelles entre membres de communautés générationnelles, socioculturelles, linguistiques et religieuses en contexte hétérogène interdisciplinaire et interprofessionnel.
Par exemple, lorsqu’une personne lit, entend ou applique des contenus de formation ou des pratiques de travail véhiculés dans une langue similaire, seconde ou étrangère, elle peut vivre des dissonances parce que certains sons, accents ou expressions professionnelles lui sont inconnus dans le cadre de ses langues première ou seconde. Ces registres référentiels langagiers constituent des divergences entre ses images mentales et ses référents culturels sémantiques, favorisant l’apparition d’un malentendu interculturel.
Ainsi, nombre d’interventions concrètes nécessitent de la formation continue en vue de reconnaitre les acquis et les compétences déployés en santé et en éducation au Québec. La rétention de ces personnels constitue une clé de voûte pour coconstruire de multiples ponts en vue de soigner nos bénéficiaires et de former nos élèves, nos étudiants et nos intervenants dans ces métiers et professions.
Les intervenants formés en la matière se sentent souvent mieux outillés pour repérer et répondre aux besoins spécifiques des représentants des diverses communautés engagées dans leur environnement. Nos participants des milieux de travail en santé, en éducation aux adultes et en enseignement en formation professionnelle relatent qu’elle constitue un investissement rentable autant pour les intervenants que pour les personnes bénéficiaires et les élèves adultes, en encourageant une collaboration renforcée et une communication plus efficace.
Enfin, nos formations prennent appui sur la documentation scientifique et sur des données empiriques issues du Québec, du Canada, des États-Unis et d’Europe [1] [2] [3].
* Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre
Références
[1] Best Practices for Intercultural Training | SIRVA
[2] 12 Practical Ways To Ensure Effective Communication Among … – Forbes
[3] Developing Intercultural Competency Training in Global Organizations …