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Les gestionnaires sont ennuyants. Les leaders peuvent être dangereux. Et la confusion entre les deux nuit à nos organisations.
Ces mots frappent, mais ils reflètent une réalité : on mélange souvent l’art de gérer et celui d’inspirer. Résultat? On valorise des gestionnaires sans vision ou des leaders sans structure. Pendant ce temps, des figures comme Donald Trump, avec leur style polarisant, réussissent à s’imposer en exploitant les failles d’un système qui ne distingue pas les vrais leaders des imposteurs.
Pour qu’une organisation se démarque, elle a besoin de plus qu’une gestion efficace ou qu’un leader charismatique. Elle a besoin d’un leadership humain et visionnaire, capable d’unir, d’inspirer et de construire quelque chose de durable.
Gestionnaires : utiles, mais pas suffisants
Les gestionnaires font en sorte que « les choses arrivent ». Ils planifient, organisent et contrôlent les opérations. Ce rôle est crucial, mais ces compétences techniques, aussi nécessaires soient-elles, ont leurs limites.
Dans un monde où la créativité, l’innovation et l’engagement font la différence, un gestionnaire qui se limite à exécuter des tâches devient un frein. S’il ne sait pas mobiliser les autres ou donner un sens au travail, il nuit à la performance de l’équipe.
Leaders : attirants, mais parfois risqués
De leur côté, les leaders attirent par leur charisme, leur énergie ou leur capacité à influencer. Mais attention! Le leadership mal utilisé peut causer des dommages.
Prenons l’exemple de Donald Trump. Son style direct et son assurance ont séduit une base fidèle. Sauf qu’en amplifiant les frustrations, il a montré comment un mauvais usage du leadership peut affaiblir les structures qu’il dirige. Ces leaders polarisants réussissent souvent à court terme, mais leur impact finit par nuire à leurs organisations.
Parce que dans des périodes de crise, les gens cherchent des figures fortes. Même si elles ne répondent pas aux vrais besoins, elles rassurent par des solutions simples à des problèmes complexes.
Ce que le vrai leadership devrait être
Le vrai leadership ne se résume pas à un titre ou à du charisme. Il repose sur des qualités humaines qui transcendent les résultats à court terme :
- Une vision claire et partagée pour motiver.
- L’écoute et l’empathie pour créer des liens authentiques.
- Un impact durable qui profite à l’organisation, et ce, même en l’absence du leader.
Ces qualités, bien que difficiles à développer, sont plus puissantes que de simples compétences techniques.
Le problème de notre approche actuelle
On a glorifié le leader comme un héros solitaire et réduit la gestion à un ensemble de tâches techniques. Résultat? Des gestionnaires compétents, mais incapables d’inspirer et des leaders charismatiques inefficaces.
Ce qu’il faut, c’est une combinaison des deux : des gestionnaires qui inspirent et des leaders qui structurent.
Ce qu’il faut changer
Ce texte n’a pas pour but de condamner la gestion ou le leadership, mais de souligner que nos priorités sont mal alignées.
Si les compétences de gestion s’apprennent et le charisme impressionne, seul un leadership authentique, basé sur l’écoute, la vision et l’engagement, peut bâtir des organisations solides et durables.
Alors, posez-vous cette question : Voulez-vous simplement que « les choses se fassent »? Ou voulez-vous que ces choses aient un sens et un impact durable?
* Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre
