Chaque semaine, nous surveillons la parution d’études intéressantes en lien avec le domaine du développement de carrière. Voici 6 études qui ont attiré notre attention dernièrement.
Les Canadiens qui travaillent à domicile perdent deux semaines de travail par année à cause de problèmes de connexion Internet
Une nouvelle enquête menée par SamKnows a révélé que les Canadiens n’en ont pas pour leur argent en ce qui concerne leurs fournisseurs d’accès Internet (FAI) résidentiel. À la fin de 2020, environ 50 % des travailleurs canadiens faisaient encore du télétravail et perdaient, en moyenne, 19 minutes par jour à cause de problèmes de vitesse Internet. Sur une année, cela équivaut à une perte de 10 jours ouvrables, c’est-à-dire deux semaines complètes de travail, due à un mauvais accès Internet.
Payez-vous la taxe COVID-19? Celle-ci se calcule en heures supplémentaires
De nombreux travailleurs canadiens, particulièrement ceux qui travaillent à distance, paient une « taxe COVID-19 », correspondant au nombre d’heures supplémentaires travaillées depuis le début de la pandémie, révèle une nouvelle étude d’ADP Canada et Angus Reid. Cette taxe touche 30 % de tous les travailleurs canadiens interrogés, mais elle impacte davantage les travailleurs à distance. Près de la moitié (44 %) d’entre eux affirment qu’ils travaillent plus d’heures qu’avant la pandémie. En avril 2020, ils étaient deux fois moins nombreux (21 %).
Les étudiants internationaux (ÉI) dans le réseau des universités du Québec : pour une meilleure connaissance des interactions en contexte interculturel
Cette recherche a été réalisée par une équipe multidisciplinaire et interuniversitaire de chercheurs, sous la direction de Farrah Bérubé, professeure à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), et subventionnée par le Fonds de développement académique du réseau (FODAR). L’équipe de recherche s’est intéressée spécifiquement aux interactions interculturelles des ÉI. L’enquête réalisée auprès des ÉI, des étudiants locaux (ÉL) et des professionnels de l’enseignement visait à cerner leurs perceptions des vécus interculturels des ÉI, tant sur le campus qu’à l’extérieur de celui-ci. Le rapport de recherche contient également un portrait des facteurs influant sur la réussite et la resocialisation des ÉI.
Aperçu du marché du travail des Canadiens d’origine sud-asiatique, chinoise et philippine durant la pandémie
Pour souligner le Mois du patrimoine asiatique, Statistique Canada présente un profil des caractéristiques d’emploi des trois plus grandes populations asiatiques au pays, à savoir les Canadiens d’origine sud-asiatique, chinoise et philippine. Selon les résultats de l’Enquête sur la population active (EPA), les hommes d’origine sud-asiatique sont beaucoup plus susceptibles d’occuper un emploi que les femmes d’origine sud-asiatique, les Canadiens d’origine chinoise gagnent un salaire horaire moyen plus élevé que les autres groupes de minorités visibles, et les femmes d’origine philippine, dont bon nombre travaillent en première ligne dans le secteur des soins de santé dans le contexte de la pandémie, affichent des taux d’emploi qui sont parmi les plus élevés de tous les groupes.
Compétences doctorales et marché de l’emploi – Résultats
Dans un article intitulé « Les acquis de la formation doctorale : perceptions des compétences développées », publié dans le plus récent numéro de la Revue canadienne d’enseignement supérieur, Marcelline Bangali soutient qu’il faut mettre un bémol à l’idée d’une inadéquation entre la formation doctorale et le marché de l’emploi.
Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la proportion de jeunes ni en emploi ni aux études au début de l’année scolaire selon le genre
En raison de la pandémie de COVID-19 et des restrictions changeantes qui s’y rapportent, les jeunes ont dû prendre des décisions difficiles à l’automne 2020. Une nouvelle étude diffusée aujourd’hui révèle que, au début de l’année scolaire 2020-2021, devant un taux de chômage sans précédent chez les jeunes et le passage à l’enseignement postsecondaire virtuel, les jeunes femmes de 17 à 24 ans ont réagi en s’inscrivant dans des établissements d’enseignement postsecondaire à un taux plus élevé par rapport à un an plus tôt. Aucune augmentation n’a été observée chez les jeunes hommes.
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