9 articles ou études concernant les immigrants et le marché du travail
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9 articles ou études concernant les immigrants et le marché du travail

Temps de lecture : 4 minutes

Selon les données de Statistique Canada, cela peut prendre jusqu’à 10 ans à un immigrant qualifié pour bien s’intégrer au marché du travail et pour recevoir les compensations financières qui correspondent à ses compétences. Nous vous suggérons ici quelques articles et études présentant des données et des statistiques qui vous permettront de mieux comprendre la réalité des immigrants sur le marché du travail. 

Taux d’emploi et revenu d’emploi des Québécoises : quels sont les écarts entre les personnes immigrantes et non-immigrantes? 

L’Institut de la statistique du Québec a diffusé une analyse qui compare la participation au marché du travail et le revenu d’emploi des femmes immigrantes et non immigrantes de 25 à 54 ans vivant au Québec. Cette analyse a été effectuée à partir des données des recensements de 2006 et de 2016. En 2016, le taux d’emploi des femmes immigrantes âgées de 25 à 54 ans vivant au Québec se situe à environ 69 %, comparativement à 83 % pour les non-immigrantes. 

Portrait des personnes immigrantes qui exercent une profession infirmière ou d’aide aux soins de santé 

Cette étude permet d’examiner l’ampleur de l’apport des personnes immigrantes dans les professions infirmières et d’aide aux soins de santé au Canada, de même que les types de trajectoires menant celles-ci à ces professions. Une meilleure compréhension de la fréquence de ce phénomène et des dynamiques qui mènent les personnes immigrantes à exercer ces professions est nécessaire au renouvellement de la main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de la santé au Canada. 

Les immigrants titulaires d’un diplôme universitaire : le problème de la surqualification 

Concilier l’efficacité économique et les aspirations professionnelles des nouveaux arrivants est un défi ardu, autant pour les décideurs politiques que pour les entreprises. Les réponses apportées à l’intégration professionnelle de cette catégorie de main-d’œuvre sont des conditions indispensables pour faire face aux difficultés de recrutement qui affectent certains secteurs de l’économie québécoise. Dans ce contexte, l’invocation de la croissance économique et des besoins des entreprises doivent être ramenés à une autre réalité : celle des immigrants eux-mêmes, qui éprouvent des difficultés à intégrer le marché du travail de manière satisfaisante. 

Les écarts relatifs à la situation sur le marché du travail entre les immigrants et leurs homologues nés au Canada commencent-ils à se resserrer? 

Des études antérieures ont bien décrit l’écart de rémunération croissant entre les travailleurs immigrants et leurs homologues nés au Canada pendant les années 1980 et 1990. Toutefois, d’importants changements de politiques en matière de sélection et d’établissement des immigrants ont été apportés depuis les premières années 2000. Ces dernières années, le taux d’emploi et les revenus initiaux des nouveaux immigrants ont progressé. 

L’intégration à long terme sur le marché du travail des revendicateurs du statut de réfugié qui sont devenus résidents permanents au Canada  

Le Canada offre l’asile aux personnes qui ont une crainte fondée d’être persécutées ou qui sont exposées à d’autres dangers personnels dans leur pays d’origine. Même si les revendicateurs du statut de réfugié demandent l’asile au Canada pour des raisons humanitaires, leurs résultats sur le marché du travail jouent un rôle crucial dans le succès de leur intégration. 

Étude : Comparaison Canada–États-Unis des résultats économiques des immigrants diplômés en STGM  

Tant au Canada qu’aux États-Unis, les immigrants occupent une part importante de l’offre de main-d’œuvre ayant une formation dans les domaines de la science, de la technologie, du génie et des mathématiques (STGM). Au Canada, les immigrants adultes représentaient 44 % de toutes les personnes âgées de 25 à 64 ans titulaires d’un grade universitaire dans un domaine des STGM en 2016, comparativement à 24 % aux États-Unis. 

Immigration et productivité des entreprises : analyse fondée sur la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés  

La présente étude permet d’examiner la relation empirique entre l’immigration et la productivité à l’échelle des entreprises au Canada. Dans le cadre de cette étude, un fichier de données issu du couplage de la Base de données canadienne sur la dynamique employeurs-employés, qui suit les entreprises au fil du temps, et de la Base de données longitudinales sur l’immigration, qui comprend des caractéristiques sociodémographiques au moment de l’établissement des immigrants qui sont arrivés au Canada après 1980 ont été utilisées. L’étude révèle qu’il existe une association positive entre la variation de la part des immigrants dans une entreprise et la variation de la productivité de l’entreprise. 

Les immigrants sont près de trois fois plus susceptibles de connaître une surqualification persistante que les non-immigrants  

La surqualification en emploi des personnes immigrantes est un enjeu bien documenté au Canada. En général, les personnes immigrantes sont plus susceptibles que les personnes nées au Canada d’occuper des postes requérant des niveaux de scolarité inférieurs. L’étude « La persistance de la surqualification en emploi des immigrants et des non-immigrants » traite de cet enjeu à l’aide des données intégrées des recensements de 2006 et de 2016. L’étude révèle que les immigrants étaient près de trois fois plus susceptibles que les non-immigrants d’être surqualifiés en 2006 et en 2016, et donc de se trouver en situation de surqualification persistante. 

État de santé mentale des immigrants canadiens durant la pandémie de COVID-19 

Au moment du plus récent recensement, mené en 2016, les immigrants représentaient 22 % de l’ensemble de la population canadienne. Selon les données de l’Enquête sur la population active d’avril 2020, les immigrants récents (admis au Canada cinq ans auparavant ou moins) et les immigrants établis (admis au Canada six ans auparavant ou plus) ont connu une baisse de l’emploi plus marquée de février à avril 2020 (-23 % et -17 %, respectivement) que les personnes nées au Canada (-14 %). Par ailleurs, des niveaux d’anxiété plus élevés ont été déclarés par les personnes qui ont été financièrement touchées par la COVID-19, en raison notamment de l’incidence de la pandémie sur leur situation d’emploi. Le présent article examine les répercussions de la COVID-19 sur la santé mentale des immigrants au Canada et fait partie d’une série d’articles sur les répercussions de la pandémie sur la santé mentale des groupes vulnérables 

 

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