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Le changement fait peur et nous sommes parfois tentés de choisir les solutions faciles, comme celle de nous maintenir dans une posture de résistance passive nous conduisant ainsi à vivre dans une forme d’apathie. Nous oublions que le changement est un appel à la transformation nous permettant de suivre le mouvement naturel des cycles de la vie.
Nous ne sommes pas tous égaux face au changement, certains l’adorent et d’autres l’évitent à tout prix. Dans quelle catégorie êtes-vous?
Nous ne sommes pas tous égaux, parce que nous percevons les situations de façon différente. Par exemple, lorsque nous vivons dans la peur, beaucoup d’énergie est allouée pour justifier le statu quo et nous rebeller contre le changement. Le résultat est que cette façon de réagir nous empêche de concevoir de nouvelles solutions ayant ainsi pour effet de stagner dans notre zone de confort.
De notre point de vue, certains changements nous apparaissent comme négatifs et nous bouleversent et dans d’autres circonstances, ils sont annonciateurs de bonnes nouvelles et de transformations évolutives.
Le changement peut nous frapper comme une tempête dans la nuit ou nous pouvons l’accueillir comme un vent de fraîcheur, selon ce que nous y gagnons ou ce que nous y perdons.
Durant ces moments d’incertitudes, il nous arrive parfois de ressentir du découragement, de la tristesse, de la colère et de la frustration ou, au contraire, de la joie, de l’espoir et de la légèreté.
Dans le brouhaha d’un changement important au sein d’une organisation, il arrive parfois que l’aspect humain soit mis en veilleuse involontairement, avec pour résultats de provoquer davantage d’impacts négatifs sur le moral et sur la vie des troupes. Dans cette ère où le changement est perpétuel et où tout va très vite, nous avons tous des défis à relever et les attentes sont grandes pour tout le monde. La performance est omniprésente et parfois, il arrive que nous ne sachions plus comment retrouver le bonheur et la satisfaction dans notre travail.
Changer est difficile pour tout le monde, c’est pourquoi il est naturel de résister parce que notre mode de fonctionnement est menacé et que nous voulons le protéger. Accepter ne veut pas dire se résigner, cela signifie simplement qu’il est beaucoup plus agréable d’aller dans le sens de la vague plutôt qu’à contre-courant.
Je pratique l’acceptation plutôt que la résistance face à la nouveauté. Alors, par où commencer?
Parce que le changement commence en chacun de nous, nous pouvons transformer nos perceptions en nous posant les questions suivantes :
- Qu’est-ce que je peux contrôler dans cette situation?
- Qu’est-ce que j’essaie de contrôler, mais qui ne peut pas l’être?
- Quelles sont mes principales inquiétudes en ce moment?
- Qu’est-ce que je perds en allant vers ce changement?
- Qu’est-ce que je gagne en allant vers ce changement?
- Comment puis-je voir cette situation comme une opportunité plutôt qu’une menace?
- Quels sont les avantages pour moi et pour l’organisation à créer ce changement? Et pour les autres autour de moi?
- Quel serait le pire scénario, si rien ne change?
- De quoi ai-je besoin en ce moment pour créer un environnement propice à ce changement?
- Qu’est-ce qui est bon dans ce qui se passe en ce moment?
- Quelle action puis-je prendre immédiatement pour créer un nouvel élan?
- En quoi cela va-t-il contribuer à quelque chose de plus grand de participer à ce changement pour l’atteinte de l’objectif?
J’accepte l’imperfection et le fait que les situations sont en constante évolution.
Il suffit parfois de porter un regard différent sur une situation et comme par magie, tout devient possible et nous nous entendons dire : « Je n’avais jamais vu ça comme ça. »
Je mentionne souvent que l’une des compétences les plus importantes à développer est la capacité à alterner les points de vue. Celle-ci ouvre notre esprit à percevoir les situations sous un nouvel angle et nous permet d’envisager l’avenir comme le début d’une nouvelle aventure.
En regardant où nous sommes rendus en regard des objectifs à atteindre, nous développons de nouveaux comportements plus appropriés et nous sommes capables de nous adapter sans avoir à nous éloigner de notre naturel. Nous sommes faits d’une certaine façon et maintenant nous choisissons d’implanter des comportements plus adaptés à notre nouvelle réalité en fonction des objectifs à atteindre.
La capacité à prendre un pas de recul a pour effet de diminuer les peurs en prenant conscience qu’il y aura bien sûr les hauts et les bas, ceux-ci faisant partie des apprentissages de la vie. Malgré le brouillard circonstanciel, nous pouvons nous rappeler qu’aucune solution n’est parfaite et que nous devrons probablement revoir nos décisions et nous adapter à nouveau en fonction des nouvelles informations reçues en cours de route.
Prendre conscience de ce qui se passe à l’intérieur de nous est la première étape pour embrasser le changement parce que nous avons toujours le pouvoir de réagir ou pas aux situations de la vie.
Alors, envie d’embrasser le changement maintenant?
* Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre.