Entrevue pré-embauche : Attention aux candidats séducteurs 
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Entrevue pré-embauche : Attention aux candidats séducteurs 

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L’entrevue pré-embauche est-elle un art? Certains l’affirment alors que d’autres estiment qu’il s’agit maintenant uniquement d’une conversation. 

En vérité, il est légitime de dire qu’il ne s’agit plus d’un interrogatoire, ni de questions pièges. On veut tout simplement connaître le candidat avec le plus de vérité possible, alors exit le sentiment de pouvoir de la part d’un gestionnaire lors d’une entrevue, et celle-ci doit absolument être orchestrée par le recruteur/spécialiste RH.

Sans jouer du « amical », il est de bon ton d’échanger et d’amener la discussion à une meilleure connaissance du candidat, et pour celui-ci, de l’organisation comme telle.

Le but ultime étant que les deux parties se choisissent mutuellement. Comme tout bon match dans la vie, on souhaite le préambule agréable, simple et honnête. 

Pour cette première rencontre entre un employeur et un futur employé, le gestionnaire présent doit laisser le recruteur diriger l’échange, et y insérer ici et là des demandes de précisions ou de connaissances plus techniques reliées à son domaine, ou encore apporter des éléments pertinents quant au poste à combler dans son service. 

Il va sans dire que l’ego du gestionnaire doit être en retrait durant cette première rencontre. En effet, il y aurait encore des dirigeants qui en mènent large, qui en mettent et en rajoutent, bref, qui aiment s’écouter parler. Ce concept est évidemment inapproprié et dépassé, pour ne pas dire qu’il a déjà été un supplice pour bien des candidats en entrevue. 

Le recruteur/spécialiste RH saura orienter la discussion pour ajouter ou soustraire au portrait de cette candidature. 

Aussi, si le processus est concluant, il est bon de rappeler qu’une deuxième rencontre moins formelle, pourra être faite subséquemment par le gestionnaire uniquement. 

  

Gestionnaires : ne vous laissez pas trop séduire 

Or, il y a des candidats qui se démontrent au top de leur confiance. Les «surconfiants», nommons-les ainsi, réussissent à convaincre les gestionnaires qu’ils sont les meilleurs dans leur domaine. Ce qui n’est évidemment pas toujours le cas. 

C’est là que le recruteur/gestionnaire RH peut lever le drapeau jaune ou rouge, mais comme le leader est déjà conquis, souvent il appose son choix final sur le candidat beau parleur qui aura réussi en quelque sorte à l’envoûter. 

Alors les gestionnaires doivent être conscients de cette pratique et de leur biais émotif, et faire preuve de vigilance en se fiant à ce que le recruteur va lui recommander. Le bon spécialiste RH est la personne la plus habile pour détecter les « surconfiants » et ne se laissera pas attirer si facilement. 

Une entrevue est un échange, c’est vrai, mais elle suit un fil conducteur neutre bien ficelé par le spécialiste RH. Les questions s’enchaînent comme une discussion, et le recruteur reste vigilant face aux signes d’éblouissement provenant des candidats «surconfiants». 

Combien de fois a-t-on entendu dire qu’une personne nouvellement embauchée comme chef de service, par exemple, n’est finalement pas à la hauteur des attentes et du poste obtenu? 

En entrevue, le charisme et le charme peuvent devenir, pour ainsi dire, de la manipulation. Le gestionnaire étant investi émotivement, puisqu’il a un poste clé à combler dans son équipe, se laisse souvent duper en attribuant d’emblée une surcompétence; conséquence directe de la «surconfiance» démontrée par le candidat en entrevue. 

Par ailleurs, le gestionnaire ne sera généralement pas porté à sélectionner un candidat qui présente moins de confiance. Non seulement celui-ci ne saura pas se vendre, il présentera parfois des signes du syndrome de l’imposteur. À l’opposé donc, du «surconfiant», qui lui, n’hésite pas à postuler pour des fonctions supérieures. 

Or, gestionnaires : ne vous emballez pas trop vite avec les candidats flamboyants, ceux qui font des super entrevues. Ouvrez vos horizons à ceux qui sont plus réservés, il s’agit peut-être de vos meilleurs futurs collègues. 

Mais avant tout, laissez le recruteur vous faire ses recommandations et examinez ses propositions avec ouverture. 

Il est bien reconnu que la séduction n’est en rien un gage de stabilité, de compétence, ni d’authenticité. 

À vous d’écouter la vérité détectée par le spécialiste RH. C’est la personne la mieux placée pour vous conseiller et, de grâce, ne vous laissez plus séduire par les «surconfiants» qui se promènent du haut de leur influence pour parvenir à vous convaincre à votre tour. 

Une entrevue reste un échange entre des humains qui auront éventuellement à travailler ensemble. Le recruteur/spécialiste RH reste la personne neutre la plus compétente pour faire la liaison entre eux. 

Et l’histoire commence par cette première rencontre qui, on le sait, est décisive dans le portrait du recrutement en cours, puis ultimement dans le quotidien au travail qui va suivre. Un bon match devient un élément-clé dans le succès de l’organisation. Un mauvais match apportera son lot de malheurs et le processus sera éventuellement à recommencer. 

Laissons le recruteur faire son travail, et ne répétons pas la même erreur de jugement face aux «surconfiants»; gardons l’esprit vigilant et ouvert. 

Titulaire d’un baccalauréat, Élaine cumule ainsi 3 certificats universitaires en Ressources humaines, Rédaction française et Communications. Certifiée également en Psychologie +, pour du coaching professionnel et personnel.

Sa carrière s’est déroulée en majeure partie en administration dans le milieu municipal. Les dernières années y ont été concentrées exclusivement au Service des ressources humaines lui permettant de porter un regard élargi sur le milieu du travail. Elle privilégie un contact humain avec les candidats en recrutement ainsi qu’au support-conseil auprès des gestionnaires.

Actuellement consultante, Élaine diversifie ses actions. Elle agit à titre de rédactrice de contenu. Elle élabore une approche unique d’accompagnement auprès des nouveaux gestionnaires afin de leur permettre de développer de bons réflexes. À cela s’ajoute une offre de processus d’accompagnement aux personnes désirant réorienter leur vie vers d’autres possibles.

Par ailleurs, du côté personnel, Élaine offre des ateliers de Zen écriture, le temps de se déposer et respirer: une pause écriture au service du bien-être.

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Titulaire d’un baccalauréat, Élaine cumule ainsi 3 certificats universitaires en Ressources humaines, Rédaction française et Communications. Certifiée également en Psychologie +, pour du coaching professionnel et personnel.

Sa carrière s’est déroulée en majeure partie en administration dans le milieu municipal. Les dernières années y ont été concentrées exclusivement au Service des ressources humaines lui permettant de porter un regard élargi sur le milieu du travail. Elle privilégie un contact humain avec les candidats en recrutement ainsi qu’au support-conseil auprès des gestionnaires.

Actuellement consultante, Élaine diversifie ses actions. Elle agit à titre de rédactrice de contenu. Elle élabore une approche unique d’accompagnement auprès des nouveaux gestionnaires afin de leur permettre de développer de bons réflexes. À cela s’ajoute une offre de processus d’accompagnement aux personnes désirant réorienter leur vie vers d’autres possibles.

Par ailleurs, du côté personnel, Élaine offre des ateliers de Zen écriture, le temps de se déposer et respirer: une pause écriture au service du bien-être.

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