La suite : Un an et demi après la pause…
Marché du travail

La suite : Un an et demi après la pause…

Temps de lecture : 3 minutes

Il y a eu l’appel, la certitude de devoir arrêter mon emploi pour explorer ce que la vie avait à m’apporter. Un processus de réflexion abordé dans mon texte : « La pause qui s’impose ou la quête universelle de vivre autrement1 ». Lequel processus s’est révélé une sortie d’autoroute du mode de travail à plein régime, tel qu’on le connaît tous dans les organisations actuelles.

Or, durant cet an et demi de pause professionnelle, j’ai pris le temps de me poser, me déposer et me reposer. Un nouvel état qui m’était alors inconnu à la suite d’une vie active, productive et déterminée par des règles nombreuses et un horaire fixe.

Je recherchais la liberté? Oui, elle m’est apparue en me procurant bien volontairement le style de vie auquel j’aspirais en lien avec mes valeurs et mes besoins.

J’aspirais à vivre autrement? Oui, j’y suis parvenue doucement en apprivoisant justement cette nouvelle liberté. Une foule de petits riens et quelques plus grands épisodes sont venus s’ajouter à mon parcours.

Cela s’est fait graduellement, et à l’écoute de mes émotions, mes contradictions, mes paradoxes passant de la sublime lenteur possible au manque de l’exquise adrénaline déclenchée par les projets, tsé la vitesse à laquelle ça roule au bureau? Cela procure un état étrange d’euphorie, avouons-le, de se sentir utile, stimulée par une vague constante (toujours dans le jus), et en pleine action de contribuer à l’avancement des dossiers en cours.

Or, cette ivresse, cette hausse de cortisol, n’atteint plus de plateau extrême de façon continuelle comme avant. On a beau le savoir que c’est souhaitable de ne pas être constamment dans le tapis, c’est un saut dans le vide qu’il faut apprivoiser, puis assumer.

Alors, vu mes multiples intérêts, j’ai essayé un paquet de trucs pour lesquels, quand on a un travail à plein temps, on n’a jamais le temps et qu’on remet toujours à plus tard. Vous vous reconnaissez… courir après le temps et ne pas avoir le temps?

Du temps, maintenant, j’en ai, et je dois maintenant choisir ce que je veux judicieusement faire de lui. Bien sûr, d’autres éléments de la vie entrent en ligne de compte, mais il reste la vraie liberté, celle de faire des choix qui nous conviennent et qu’on est prêt à assumer.

Et que devient notre quête après la liberté? L’équilibre. Celui qui nous apporte un bien-être. Un judicieux choix de mouvement et de lenteur. L’équilibre qui nous fait du bien. Celui qui nous amène à nous sentir vivant, dans toutes les sphères de notre vie, en se gardant bien de pouvoir nous amener à des pics de motivation, mais en nous permettant d’en descendre tout doucement et d’atteindre une détente. N’est-ce pas là un bel objectif de vie?

Pour moi, dont la valeur du travail a toujours été prédominante, arriver à m’épanouir différemment est tout un défi. Pourquoi nier ce besoin d’accomplissement, puisqu’il est encore présent? Il s’agit simplement d’accéder à une autre posture, celle qui me convient davantage dans cette étape de ma vie.

C’est dire que l’apprentissage fait partie intégrante tout au long de notre route. On n’en a jamais fini et cela explique évidemment notre évolution.

C’est pourquoi, besoin de sens oblige, durant les derniers mois, j’ai suivi des formations et songé à différents projets.

Bien que je sois consciente de continuer à évoluer dans ce sens, des projets professionnels et personnels me stimulent particulièrement. De la réflexion à la parole, me voici dans l’action, dans un processus dynamique!

L’important dans tout ça est le constat évident que, oui, c’est possible de vivre autrement dans notre société. Celle-ci est un peu figée et c’est une raison pour laquelle ça brasse tellement actuellement; les gens ont besoin de vivre autrement!

À chacun alors de trouver sa façon. Nul besoin de faire un saut en parachute! Une réflexion ou une petite action au quotidien qui nous connecte avec qui on est vraiment, et qui nous soulage de notre rigidité, nous permettra de modifier la perception que l’on a de soi et de notre monde.

C’est un beau projet ça, pour commencer à vivre autrement. En autant qu’on ait cet élan. Et viendra un jour où on l’aura tous, certainement, à différents niveaux. Au pire, il dort profondément et va émerger à un moment charnière de notre vie.

À chacun son histoire, chacun son parcours et chacun ses possibles.

À chacun de s’offrir un tout petit moment. En effet, peu importe l’ampleur de la pause, elle s’impose.

 

*Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre. 

 

Référence : 

¹ La pause qui s’impose ou la quête universelle de vivre autrement

 

 

Titulaire d’un Baccalauréat, Élaine cumule ainsi 3 certificats universitaires en Ressources humaines, Rédaction française et Communications. Certifiée également en Psychologie +, pour du coaching professionnel et personnel.

Sa carrière s’est déroulée en majeure partie en administration dans le milieu municipal. Les dernières années y ont été consacrées exclusivement au Service des ressources humaines lui permettant un regard élargi sur le milieu du travail. Elle privilégie un contact humain avec les candidats en recrutement ainsi qu’au support conseil auprès des gestionnaires.

Actuellement consultante, Élaine diversifie ses actions. Elle agit à titre de rédactrice de contenu en développement de carrière. Elle élabore une approche unique d’accompagnement auprès des gestionnaires (particulièrement les nouveaux leaders) afin de leur permettre d’acquérir de bons réflexes. A cela s’ajoute une offre de processus aux personnes désirant réorienter leur vie vers d’autres possibles. Par ailleurs, du côté personnel, Élaine offre des ateliers de Zen écriture, le temps de se déposer et respirer: une pause écriture au service du bien-être.

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Titulaire d’un Baccalauréat, Élaine cumule ainsi 3 certificats universitaires en Ressources humaines, Rédaction française et Communications. Certifiée également en Psychologie +, pour du coaching professionnel et personnel.

Sa carrière s’est déroulée en majeure partie en administration dans le milieu municipal. Les dernières années y ont été consacrées exclusivement au Service des ressources humaines lui permettant un regard élargi sur le milieu du travail. Elle privilégie un contact humain avec les candidats en recrutement ainsi qu’au support conseil auprès des gestionnaires.

Actuellement consultante, Élaine diversifie ses actions. Elle agit à titre de rédactrice de contenu en développement de carrière. Elle élabore une approche unique d’accompagnement auprès des gestionnaires (particulièrement les nouveaux leaders) afin de leur permettre d’acquérir de bons réflexes. A cela s’ajoute une offre de processus aux personnes désirant réorienter leur vie vers d’autres possibles. Par ailleurs, du côté personnel, Élaine offre des ateliers de Zen écriture, le temps de se déposer et respirer: une pause écriture au service du bien-être.

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