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Après avoir complété le processus de recrutement, un employeur a le choix entre deux profils sensiblement similaires quant aux compétences techniques qui lui sont proposées. Il choisit la personne la plus persévérante, la plus à l’écoute (active) et qui a su mettre en valeur ses « soft skills ». Entre deux candidats qui possèdent le profil recherché, ce sont souvent les aptitudes personnelles qui feront toute la différence.
On le sait, le monde des affaires et le marché du travail sont en grande transformation.
Avec une diversité accrue, une pénurie de main-d’œuvre, la place du bien-être ou encore la gestion du changement, les façons de faire évoluent.
En 2025, la valorisation des aptitudes personnelles est nécessaire dans tous les secteurs. Bien que ce ne soit pas un phénomène nouveau, les compétences non techniques ou comportementales attirent de plus en plus l’attention des employeurs. Pour l’employé, ce savoir-être l’aide à s’intégrer à son nouvel environnement de travail ou à s’adapter aux nouvelles façons de faire. Pour l’employeur, le développement des compétences non techniques de son personnel est le moyen d’améliorer efficacement la culture organisationnelle et de retenir les grands talents dans son organisation. Alors que les « hard skills » sont souvent nécessaires pour un nouvel emploi, la capacité d’une personne à interagir avec les autres, à rester organisée et à gérer son niveau de stress peut être fort utile dans n’importe quel emploi.
Puisque nous sommes en ce moment dans une période incertaine, très changeante, où la transformation technologique et la mobilité professionnelle sont devenues omniprésentes sur le marché du travail, les softs skills apportent une dimension humaine au travail, laquelle est de plus en plus recherchée dans ce monde à dominance virtuelle. Il est donc compréhensible que de nombreux employeurs miseront davantage sur le savoir-être plutôt que sur le savoir-faire.
Le terme softs skills est devenu un incontournable du jargon RH, qui sonne aussi très bien dans la langue de Molière, soit « compétences douces ou comportementales ». Mais douceur ne veut pas dire mollesse, bien au contraire!
Dans la documentation en gestion des ressources humaines, les soft skills désignent un ensemble de compétences comportementales regroupant des aptitudes personnelles, sociales, communicationnelles, traits de caractère ou de personnalité. Un savoir-être, une manière de se porter vis-à-vis des conditions particulières exigées pour réaliser certaines activités professionnelles, plutôt qu’un savoir-faire technique associé uniquement à un tel ou tel métier. Ce fameux « savoir-être » est un état d’esprit, une personnalité qui peut s’améliorer ou s’accentuer. Les soft skills impliquent souvent le positionnement vis-à-vis de soi-même, de son professionnalisme et de ses interactions. On fait référence entre autres à la compétence de confiance en soi, de gestion du temps, des conflits ou encore de communication efficace. Ce fameux savoir-être permet de s’adapter au changement, de prendre une attitude positive vis-à-vis de la technologie, de rester flexible, souple et curieux afin d’être en phase avec une situation qui évolue, et de montrer de l’empathie.
Bien que certaines de ces compétences puissent sembler plus naturelles que d’autres, il est tout à fait possible de les apprendre et de les développer. Cependant, leur apprentissage nécessite le développement d’un nouveau comportement, ou la modification d’un comportement plus ancien.
La meilleure façon de progresser est de faire des petits pas continus, afin d’adapter et d’ajuster plus facilement les changements comportementaux voulus. Tous ceux qui ont essayé d’arrêter une mauvaise habitude ou d’en ajouter une nouvelle à leur routine (faire du sport régulièrement, par exemple) savent que la discipline, l’aide extérieure, l’autocompassion et la détermination sont nécessaires. Il est important de prouver un état d’esprit volontaire et consciencieux.
Pas simple tout cela, mais fort utile! Les soft skills relevant surtout des qualités personnelles d’un individu, ces chères « compétences douces » posent un petit problème. Leurs qualités intrinsèques font qu’il est très difficile de les mesurer. Impossible d’emblée de les évaluer, de
les quantifier. Il n’y a donc pas mille solutions. Pour le prouver, il faudra les démontrer. Quoi de mieux alors que de faire un bilan pour comprendre ce que nous possédons, comment nous nous comportons, pour ensuite savoir mieux être! Bref, tout au long de votre carrière, et de votre vie, les soft skills vous démarqueront. Misez donc sur leur développement et mettez-les en avant! Leur importance est fondamentale!
* Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre
