Certains Canadiens craignent que le travail à distance ne nuise à leur carrière
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Certains Canadiens craignent que le travail à distance ne nuise à leur carrière

Le travail à domicile est devenu plus courant dans tout le pays au cours de la dernière année, mais un nouveau rapport du Centre des Compétences futures révèle que, bien que lexpérience soit souvent considérée positive, de nombreux Canadiens craignent que le télétravail nait des répercussions négatives sur leur carrière. 

Le rapport, intitulé Entre bureau et domicile : Les complexités de la nouvelle organisation du travail, est basé sur un sondage mené auprès de plus de 5 300 Canadiens par lEnvironics Institute avec la participation du Diversity Institute de lUniversité Ryerson. Le sondage révèle un éventail de réponses aux changements dans lexpérience de travail pendant lère de la COVID-19. Bien que la majorité des personnes interrogées aient une opinion plutôt positive du travail à distance, beaucoup dautres – en particulier les jeunes, les nouveaux arrivants, les travailleurs racialisés et autochtones – ont exprimé des inquiétudes quant à limpact du travail à distance sur leur carrière, tandis que dautres ont dit être aux prises avec le stress de jongler entre le travail et la vie familiale. 

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Les groupes suivants ont exprimé la crainte que le travail à distance influence négativement leur carrière :  

  • Près de la moitié (48 %) des jeunes travailleurs âgés de 18 à 24 ans   
  • Près des deux tiers (60 %) des travailleurs autochtones 
  • 44 % des immigrants et 60 % des immigrants récents (comparativement à 36 % des personnes nées au Canada) 
  • 46 % des travailleurs racialisés 
Qui travaille où?

Le sondage montre que le travail à distance a été plus fréquent pendant la pandémie parmi les employés de bureau et les employés administratifs, les professionnels et les cadres. À linverse, les personnes qui travaillent dans les secteurs des ventes, des services, des métiers, du transport et de la main-dœuvre étaient moins susceptibles ou incapables de travailler à domicile. Au total, un Canadien sur deux (50 %) a travaillé à domicile au moins certains jours pendant la pandémie.  

  • 44 % des employés canadiens continuent de travailler en dehors de leur domicile.  
  • 28 % des employés canadiens travaillent depuis leur domicile.  
  • 16 % ont travaillé depuis leur domicile certains jours mais pas tous les jours. 
  • 6 % travaillaient déjà à domicile avant la pandémie et ont continué à le faire. 
  • 6 % nont pas pu répondre, peut-être parce que la formulation ne rendait pas pleinement compte de leur situation de travail. 

Quelles provinces sont les plus et les moins susceptibles de compter des personnes qui travaillent à domicile? 

Les plus susceptibles : 

Ontario – 53 % 
C.-B. – 46 % 
Québec – 38 %  

Les moins susceptibles :  

Saskatchewan – 25 % 
Canada atlantique – 30 % 

Autres conclusions :
  • Plus de trois personnes sur cinq déclarent que le travail à domicile est plus facile quelles ne le pensaient et le même nombre de personnes lapprécient davantage et le trouvent moins stressant que de travailler à leur lieu de travail habituel. 
  • Deux personnes sur cinq se disent préoccupées par la difficulté de concilier travail et responsabilités familiales tout en travaillant à domicile. Elles ont limpression de travailler constamment sans avoir de temps pour elles ou leur famille. 
  • Une personne répondante sur trois a déclaré quil lui était impossible de bien faire son travail à domicile. 
  • Trois personnes sur cinq ayant de jeunes enfants disent quen travaillant à domicile, elles ont limpression de ne pas pouvoir être à la fois de bons parents et de bons travailleurs ou employés.
  • Près de la moitié des personnes ayant un handicap physique ou mental, un état ou une différence qui limite leur activité quotidienne déclarent quil est impossible de bien faire leur travail lorsquelles travaillent à domicile. 
  • Parmi les personnes qui font face à des difficultés lorsquelles travaillent à domicile, nombreuses sont celles qui ont une opinion généralement positive de ce mode de travail. Malgré certains inconvénients, sept personnes sur dix qui travaillent à domicile affirment quaprès que la pandémie sera terminée, leur employeur devrait faire preuve de souplesse et leur permettre de continuer à travailler à distance au moins quelques jours par semaine. 
Source :

Le Sondage 2020 sur lemploi et les compétences a été réalisé par lEnvironics Institute for Survey Research, en partenariat avec le Centre des Compétences futures et le Diversity Institute de lUniversité Ryerson. Le rapport du sondage présente les résultats dune recherche effectuée entre le 24 novembre et le 22 décembre 2020, tandis que la deuxième vague de la pandémie de COVID-19 prenait de lampleur. Le sondage cherchait à mieux comprendre les répercussions futures de la pandémie sur lemploi et les compétences recherchées pour les Canadiens. Les résultats sont basés sur les réponses de 5 351 Canadiens âgés de 18 ans et plus dans toutes les provinces et tous les territoires. 

Pedro Barata Author
En sa qualité de directeur général du Centre des Compétences futures, M. Barata travaille avec les partenaires clés des projets pour réaliser le mandat et atteindre les objectifs du Centre : créer un réseau de partenaires et d’intervenants clés, investir dans des recherches de pointe et diriger les activités de recherches, mettre à l’essai et évaluer des projets novateurs et s’assurer du partage et de la mise en pratique des connaissances. Il a oeuvré auparavant au sein de Centraide, de l’Atkinson Foundation, de Family Service Toronto, de Social Planning Toronto et de la Ville de Toronto. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université York et d’une maîtrise en travail social de l’Université de Toronto.
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En sa qualité de directeur général du Centre des Compétences futures, M. Barata travaille avec les partenaires clés des projets pour réaliser le mandat et atteindre les objectifs du Centre : créer un réseau de partenaires et d’intervenants clés, investir dans des recherches de pointe et diriger les activités de recherches, mettre à l’essai et évaluer des projets novateurs et s’assurer du partage et de la mise en pratique des connaissances. Il a oeuvré auparavant au sein de Centraide, de l’Atkinson Foundation, de Family Service Toronto, de Social Planning Toronto et de la Ville de Toronto. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université York et d’une maîtrise en travail social de l’Université de Toronto.
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