Plusieurs études confirment qu’il existe un lien entre un emploi à long terme et le bien-être général d’une personne. L’emploi est également un important indicateur d’inclusion sociale et participe à la construction de l’identité d’une personne. Certains se servent de la carrière pour évaluer le niveau de contribution apporté à la société. L’acte de travailler peut favoriser une bonne santé mentale parce qu’il permet de socialiser, d’établir des relations interpersonnelles, d’utiliser ses compétences/aptitudes/forces, etc. et de développer le sentiment d’être utile, l’estime de soi et bien d’autres perceptions.
De ce fait, nous arrivons facilement à comprendre pourquoi la majorité de la clientèle CNESST semble souffrir d’anxiété sociale et se sent ostracisée au quotidien. Cela devient davantage difficile pour la personne d’accepter la situation de handicap lorsque celui-ci est visible (p.ex. : obligation d’utiliser la canne). Par contre, il ne faut pas sous-estimer l’impact du handicap invisible, qui apporte son lot de préjugés et d’incompréhension de la part de l’entourage, de l’employeur et de la société en général. Malheureusement, pour bon nombre, un handicap qui n’est pas visible, c’est un handicap qui n’existe pas.
Au tableau s’ajoute souvent le fait que les personnes handicapées ou accidentées peuvent avoir de la difficulté à trouver, à se maintenir ou à obtenir de l’avancement en emploi.
Les barrières et les préjugés qu’elles subissent sont susceptibles de complexifier la mise en place de mesures d’adaptation ou de programmes de soutien, souvent indispensables pour s’acquitter des tâches adéquatement, ce qui est essentiel pour se sentir compétent.
Rappelons que la réadaptation au travail est un champ d’intervention qui vise à prévenir ou à réduire les risques d’incapacité prolongée des travailleurs ayant subi une lésion professionnelle. Les interventions visent à améliorer la sécurité et la santé des travailleurs dans leurs milieux de travail, mais aussi à agir sur les modes d’intervention des autres parties prenantes concernées par ces travailleurs. En concomitance avec le processus de réadaptation, l’accompagnant soutiendra souvent son client dans les hauts et les bas d’une transition de carrière. Ce processus facilite la réintégration d’une personne, notamment au travail ou en formation, à la suite d’une perte d’emploi, d’un licenciement, ou d’un manque de sens au travail ou, en l’occurrence, d’une perte de capacité (physique ou mentale). Ce processus de réflexion peut mener à un changement d’orientation professionnelle, ou non, mais forcément à un nouveau départ! Dans le cadre d’une transition professionnelle, la personne vivra un déséquilibre certain aussi bien intrinsèque qu’extrinsèque. En tant que professionnel du DDC et de l’orientation, notre travail est de l’aider à retrouver un sentiment d’équilibre professionnel qui se répercutera sur son équilibre personnel.
Au-delà des définitions théoriques, médicales et des causes psychosociales, l’intervenant ne doit jamais oublier l’élément au cœur de cette problématique : le sujet lui-même et sa subjectivité. La survenue d’un accident de travail arrive subitement et toutes les démarches qui en découlent ont une issue incertaine. Pour la personne qui en est victime, le choc physique autant que mental génère souvent un sentiment de crise, de niveau variable.
Rappelons quelques raisons qui montrent l’importance d’accroitre les compétences des professionnels du DDC en réadaptation au travail :
- pour développer leurs habiletés d’analyse des enjeux de la clientèle en invalidité, et surtout leur poids dans la dynamique avec le client;
- pour anticiper les défis qui vont se présenter pendant la démarche;
- pour pouvoir mettre en place des stratégies les aidant à naviguer dans ces dossiers;
- pour offrir un accompagnement respectueux, adapté, efficace.
* Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre.
Mandat CNESST : une complexité démystifiée (partie 1) – Les enjeux de la clientèle
Suzor Hardy
Conseillère en développement de carrière depuis plus de 10 ans en réintégration et réadaptation professionnelle, Suzor soutient les intervenants concernés par le retour au travail, et partage ses connaissances, ses méthodes et ses outils, ancrés dans les données probantes et sa pratique, le tout lié à la prévention et à la réadaptation de l’incapacité au travail. À la fois conseillère en développement de carrière spécialisée en réadaptation et réintégration, accompagnatrice individuelle, formatrice, c’est avec intérêt qu’elle partage son expertise sur le sujet dans ces projets de formation.
Maxime Dumais
Conseiller d’orientation en pratique privée et fondateur-propriétaire de Création Carrière, Maxime se spécialise en transition de carrière et réadaptation professionnelle ainsi qu’aux enjeux de la diversité (genre, sexuelle, culturelle, situation de handicap. etc.). Par le biais de son cabinet-conseil, il a la chance d’accompagner une clientèle variée, qui cherche à trouver le projet de carrière ou de vie qui puisse faire sens pour elle. Il s’assure de mettre en place les éléments qui vont faciliter sa réintégration professionnelle à la suite d’une perte d’emploi, d’un licenciement, d’une perte de sens au travail ou d’une perte de capacités. Maxime est également entrepreneur, formateur, conférencier et coach professionnel. Il est un passionné de communication et de la relation d’aide, passion qu’il partage dans ses différents mandats qui lui permettent de participer à la diffusion du savoir dans son domaine d’expertise.
Suzor Hardy
Conseillère en développement de carrière depuis plus de 10 ans en réintégration et réadaptation professionnelle, Suzor soutient les intervenants concernés par le retour au travail, et partage ses connaissances, ses méthodes et ses outils, ancrés dans les données probantes et sa pratique, le tout lié à la prévention et à la réadaptation de l’incapacité au travail. À la fois conseillère en développement de carrière spécialisée en réadaptation et réintégration, accompagnatrice individuelle, formatrice, c’est avec intérêt qu’elle partage son expertise sur le sujet dans ces projets de formation.
Maxime Dumais
Conseiller d’orientation en pratique privée et fondateur-propriétaire de Création Carrière, Maxime se spécialise en transition de carrière et réadaptation professionnelle ainsi qu’aux enjeux de la diversité (genre, sexuelle, culturelle, situation de handicap. etc.). Par le biais de son cabinet-conseil, il a la chance d’accompagner une clientèle variée, qui cherche à trouver le projet de carrière ou de vie qui puisse faire sens pour elle. Il s’assure de mettre en place les éléments qui vont faciliter sa réintégration professionnelle à la suite d’une perte d’emploi, d’un licenciement, d’une perte de sens au travail ou d’une perte de capacités. Maxime est également entrepreneur, formateur, conférencier et coach professionnel. Il est un passionné de communication et de la relation d’aide, passion qu’il partage dans ses différents mandats qui lui permettent de participer à la diffusion du savoir dans son domaine d’expertise.
