Chaque semaine, nous surveillons la parution d’études intéressantes en lien avec le domaine du développement de carrière. Voici cinq études qui ont attiré notre attention dernièrement.
Répartition des travailleurs étrangers temporaires dans les industries au Canada
Les travailleurs étrangers temporaires (TET) ont joué un rôle de plus en plus important sur le marché du travail canadien au cours des dernières années. Près de 470 000 ressortissants étrangers ont un permis de travail entré en vigueur en 2019, tandis que le nombre de ceux dont le permis est entré en vigueur en 2017 et en 2018 s’élève à 340 000 et à 390 000, respectivement. Cependant, la COVID-19 et les mesures prises par les gouvernements, à tous les paliers, pour contenir la propagation du virus pourraient avoir des répercussions importantes sur la contribution de ces travailleurs au marché du travail.
Quatre Québécois sur dix prêts à changer de travail après la pandémie
Pas moins de 41 % des Québécois seraient prêts à changer d’employeur lorsque la pandémie de COVID-19 sera finie, selon un sondage réalisé auprès de 939 travailleurs. Pour Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, ce pourcentage n’est toutefois pas si surprenant.
Inégalités en matière de faisabilité du travail à domicile pendant et après la COVID‑19
L’interruption des activités économiques visant à arrêter la propagation de la COVID‑19 a entraîné une forte baisse de l’emploi et du nombre d’heures travaillées pour de nombreux Canadiens. Pour les travailleurs des services essentiels, pour ceux qui occupent des emplois dont les tâches peuvent être effectuées dans le respect des mesures de distanciation physique appropriées, ou pour ceux dont le travail peut être effectué à domicile, la probabilité de subir un arrêt de travail pendant la pandémie est plus faible que pour les autres travailleurs.
La COVID-19 et la suppression d’emplois : une réflexion à plus long terme
Il est encore trop tôt pour savoir combien de travailleurs canadiens perdront leur emploi, c’est-à-dire qu’ils seront mis à pied de façon permanente, en raison de la pandémie de COVID-19, et ce qu’il adviendra d’eux financièrement par la suite. Certains points de repère se dégagent cependant du passé. Bien qu’ils ne permettent pas nécessairement de prédire avec exactitude les répercussions de la pandémie sur la suppression d’emplois, ils offrent une perspective à long terme à partir de laquelle on peut évaluer les prochains mouvements du marché du travail. L’objet du présent article consiste à mettre ces constatations en évidence.
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