Nous vous suggérons quelques articles en lien avec la place qu’occupent les Autochtones sur le marché du travail et leur inclusion dans les différentes structures scolaires.
Favoriser la pleine participation des travailleurs et des travailleuses autochtones au marché du travail : des défis pluriels et des pistes de solution prometteuses
(blogue)
De nombreuses régions du pays se trouvent en situation de rareté de main-d’œuvre, malgré les bouleversements socioéconomiques provoqués par la crise sanitaire. Plusieurs entreprises cherchent donc activement à pourvoir des postes et sont amenées à redéfinir leurs stratégies de recrutement. C’est dans ce contexte, et dans une visée d’inclusion socioéconomique de tous les groupes de la société, qu’AXTRA participe au projet NIKA depuis 2017, projet visant à favoriser la participation active des travailleurs et des travailleuses autochtones au marché du travail québécois.
Étudiants autochtones : des universités québécoises se dotent de plans d’action
Cinq ans après le dépôt du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, les universités tentent de mieux marier les réalités autochtones et universitaires. Environ 2 000 étudiants autochtones fréquentaient une université québécoise en 2019, d’après le rapport « L’action des universités québécoises pour, par et avec les Premiers Peuples » du Bureau de coopération interuniversitaire (BCI) lancé en février. Cette proportion représente seulement 1 pour cent de l’ensemble des étudiants universitaires de la province.
Emploi : les Autochtones écopent davantage de la COVID-19
La pandémie de COVID-19 a causé un ralentissement sans précédent de l’emploi et des heures travaillées chez les personnes autochtones, plus particulièrement les femmes, au cours des six mois qui ont suivi le début de la pandémie. C’est ce que révèle une étude de Statistique Canada fondée sur les données de l’Enquête sur la population active pour présenter les tendances à l’égard de l’emploi, du chômage et de l’activité sur le marché du travail des Autochtones vivant hors réserve et dans les provinces.
La réconciliation avec les Premières Nations passe par l’université
Les universités québécoises s’efforcent depuis quelques années d’améliorer leur accueil des étudiants autochtones, mais surtout de reconnaître leurs savoirs et de les inclure dans leurs programmes et activités.
Où sont les Autochtones dans les emplois publics du Québec?
En Abitibi-Témiscamingue, les municipalités de Val-d’Or et de Rouyn-Noranda emploient plus de 800 personnes, mais on ne retrouve aucun Autochtone dans leurs effectifs, selon le rapport sur l’accès à l’égalité en matière d’emploi, publié par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ).
L’emploi : Un déterminant social de la santé des Premières Nations, Inuits et Métis
L’emploi et les conditions de travail constituent des déterminants tant de la santé physique que mentale. L’emploi est aussi directement lié au revenu des ménages qui est associé aux soins de santé et aux ressources nécessaires au maintien d’une bonne santé, comme l’alimentation et le logement adéquats.
Les Autochtones plus diplômés que jamais, mais des lacunes demeurent
Les élèves autochtones de la Colombie-Britannique ont obtenu leur plus haut taux de diplomation secondaire en 2018, indique un rapport de la vérificatrice générale provinciale, Carol Bellringer. En l’an 2000, à peine 40 % des élèves autochtones obtenaient leur diplôme d’études secondaires, alors qu’ils étaient 70 % à l’avoir en 2018.
Études post-secondaires : en faisons-nous assez pour les jeunes Autochtones?
L’accès aux études supérieures est essentiel au développement d’une nation. Pour les Autochtones, elle est aussi « la clé de la réconciliation », a dit le recteur de la Vancouver Island University, et membre d’Universités Canada. « C’est pourquoi les universités canadiennes sont déterminées à combler les lacunes du système et à aider davantage d’Autochtones », a-t-il écrit en commentant le récent financement du Programme de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire d’Affaires autochtones et du Nord Canada.
L’inclusion des jeunes Autochtones : un défi pour les cégeps
La Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) créée en 2008 a ouvert un espace de discussion, et ses recommandations ont été conçues dans l’objectif de « faciliter la réconciliation entre les anciens élèves des pensionnats indiens, leurs familles, leurs communautés et tous les Canadiens » (gouvernement du Canada, 2019). Parmi ces recommandations, plusieurs concernent l’éducation des jeunes Autochtones et leur inclusion dans les structures scolaires, notamment postsecondaires, en valorisant « des cultures, des langues et l’histoire des peuples autochtones au Canada ». Cependant, Flavie Robert-Careau répertorie, dans une récente étude, les écueils existant, pour les Autochtones, dans les cégeps.
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