Avec le vieillissement de la population active, la probabilité de travailler avec des clients souffrant d’une mauvaise condition médicale est élevée. Dans ces situations, la première étape consiste à établir un lien de confiance, qui aidera à mieux colliger l’ensemble des informations sur le portrait professionnel et médical du chercheur d’emploi. Du point de vue de sa carrière, il est important de compiler les informations concernant son parcours des 15 dernières années. La première rencontre consiste à repérer les expériences professionnelles et les problèmes de santé qui peuvent affecter la démarche. Dans certains cas, on obtient ces informations auprès de l’assureur ou de Services Québec; il arrive cependant que le sujet omette de nous informer d’autres éléments pour lesquels une autorisation de consulter le médecin traitant est nécessaire.
Il faut ensuite déterminer le niveau de scolarité du client, à partir de ses informations ou en consultant le site du Ministère de l’Éducation et Ministère de l’Enseignement supérieur – Obtenir un relevé ou un diplôme.
Le deuxième aspect de la démarche est la condition médicale de son client.
L’Institut de la statistique du Québec a dévoilé un rapport sur le bien-être de la population active, selon lequel près de 48 % de la population souffre d’une maladie chronique et 24 % d’au moins deux maladies chroniques.
Les maladies qui affectent de plus en plus de gens sont au nombre de cinq : arthrite, diabète, bronchite chronique, hypertension et maladie cardiovasculaire.
Parmi les personnes aux prises avec ces problèmes de santé, 53,9 % sont des femmes et 46,1% des hommes. Près de 40,3 % ont entre 50 et 64 ans, dont ces chercheurs d’emploi en quête d’un emploi rémunérateur qui leur permettra de se réaliser et de mettre en valeur les compétences et les connaissances acquises qui définissent leur identité professionnelle, et qui leur offrira en plus une sortie de carrière prometteuse.
Source : Institut de la statistique du Québec, logiciel Repères et CNP.
* Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre.