Reconnaissance au travail = La clé de l’engagement?
Marché du travail

Reconnaissance au travail = La clé de l’engagement?

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Pratiquer la reconnaissance au travail représente la clé d’une motivation au travail. Tout le monde sait ça, dites-vous. Simpliste, diront les autres. En effet, mais pourquoi donc y a-t-il si peu d’engagement au travail actuellement?

L’état complexe de la société, et du marché du travail par le fait même, comporte plusieurs aspects. Il n’y a aucune solution magique et unique pour améliorer globalement le monde du travail.

Or, au quotidien, chacun dans son organisation, il y a possibilité de faire une différence. Faire la différence pour un être humain (ou plusieurs) avec lequel on collabore tous les jours.

 

Collaborer et non diriger

Ce simple aspect de la considération du gestionnaire envers les subalternes constitue la base de la relation avec eux.

Un employé qui ressent que le gestionnaire le considère, laissera toute la place pour grandir, produire, s’engager et même développer une loyauté envers l’employeur. On adopte alors le concept de collaborer et non de diriger.

 

Comment appliquer la reconnaissance au travail?

Évidemment, il est possible d’apprendre à reconnaître les gens et de se former sur la théorie et la pratique. Mais il s’agit avant tout d’un savoir-être. Si une telle attitude n’est pas « innée », une réelle prise de conscience est nécessaire.

La gestion des ressources humaines est l’enjeu des organisations qui performeront dans les prochaines années, et c’est à la tête des organisations que les valeurs doivent être présentes pour assurer le succès de ceux qui sont à la base et qui font tourner les entreprises par leur service ou leur production.

Reconnaître, c’est d’abord respecter et considérer les employés de façon authentique. S’il y a du faire semblant, ça ne fonctionnera pas. La sincérité attire le succès, sinon il y aura échec ou dérapage dans l’équipe.

Reconnaître, c’est complimenter et récompenser les collaborateurs en ayant comme premier objectif leur réussite. Des paroles et actes quotidiens de gentillesse, en toute sincérité, portent fruit à court, moyen et long terme. Un jugement positif de son gestionnaire apporte à l’employé le sentiment d’être apprécié et même d’être unique. C’est d’une telle simplicité!  Pourquoi alors y en a-t-il si peu? La réponse est le manque d’importance de la reconnaissance régulière dans la culture d’entreprise.

L’employé a besoin de sentir que son travail est utile, que sa contribution est importante et même de confirmer qu’il existe au sein de l’entreprise, qu’il est reconnu en tant que personne, que ses efforts sont vus et que son potentiel est remarqué.

 

La reconnaissance, un besoin vital?

Des employés reconnus sincèrement seront plus heureux au travail et ils ne chercheront pas à quitter l’entreprise. La reconnaissance répond au besoin de stimulation et renforce la confiance en soi de l’employé, celle des autres membres, de même que celle de la direction.

 

Reconnaître, un art?

Comme il a été mentionné précédemment, la reconnaissance doit être effectuée en toute authenticité, et aussi avec tact et discernement.

Pour reconnaître, il faut d’abord se connaître et faire de l’être humain une priorité.
Ensuite, avoir une attitude positive et en toute transparence. Bien sûr, il y a des gestionnaires qui se cachent derrière les programmes de reconnaissance des grandes entreprises. Or, c’est au quotidien que la reconnaissance fait une différence de l’appréciation et même de l’engagement des employés.

 

Éviter le piège du manque de temps

La course effrénée empêche le gestionnaire le plus intentionné d’accorder du temps à la reconnaissance au travail. Évidemment, s’il n’est généralement pas disponible ou que sa porte est constamment fermée, l’employé ne sentira pas qu’on s’intéresse à lui. Combien d’endroits où les employés déplorent que l’entretien annuel soit bâclé, car trop bref, reporté ou même absent?

Le culte de l’urgence l’emporte alors sur le volet humain. Or, les rencontres, réunions informelles, la communication adéquate verbale (mot gentil), corporelle (regard franc, sourire) doivent être la norme. Comment décrire le sentiment de l’employé lorsqu’un gestionnaire prend le temps de s’asseoir deux minutes avec lui? C’est si simple, mais IMPORTANT.

 

Est-ce l’adaptation aux générations Y – Z?

La reconnaissance, le respect, un lieu de travail où on se sent bien ne sont plus la panacée exclusive des jeunes générations. Ils sont plutôt la raison no 1 des travailleurs sans distinction d’âge ou du milieu (industriel, bureau, etc.). C’est partout!

 

Alors, pour la reconnaissance, on fait comment?

On la pratique au quotidien. On l’insère dans son comportement de gestionnaire en échangeant sur le terrain, en faisant en sorte d’être disponible, en construisant des relations sans domination.

C’est diriger sans carburer au pouvoir, mais en élaborant plutôt une approche afin que chacun se sente important et essentiel à la réussite commune.

Pour cela, les gestionnaires doivent évoluer eux-mêmes dans le même genre de leadership et non travailler dans une culture de peur ou de narcissisme.

 

On revient à la base

En conclusion, sourire, apprendre à connaitre l’autre, être empathique et appliquer de la reconnaissance en étant vrai, apportera également un bien-être au gestionnaire autant que la motivation et l’engagement à l’employé.

Une situation gagnant-gagnant, puisque les deux se sentiront alors à la bonne place, plus engagés dans l’entreprise, et risquent d’être davantage motivés à y rester.

 

C’est d’une telle simplicité.

 

* Dans le but d’alléger le texte et d’en faciliter la lecture, le générique masculin est utilisé comme genre neutre.   

Titulaire d’un baccalauréat, Élaine cumule ainsi 3 certificats universitaires en Ressources humaines, Rédaction française et Communications. Certifiée également en Psychologie +, pour du coaching professionnel et personnel.

Sa carrière s’est déroulée en majeure partie en administration dans le milieu municipal. Les dernières années y ont été concentrées exclusivement au Service des ressources humaines lui permettant de porter un regard élargi sur le milieu du travail. Elle privilégie un contact humain avec les candidats en recrutement ainsi qu’au support-conseil auprès des gestionnaires.

Actuellement consultante, Élaine diversifie ses actions. Elle agit à titre de rédactrice de contenu. Elle élabore une approche unique d’accompagnement auprès des nouveaux gestionnaires afin de leur permettre de développer de bons réflexes. À cela s’ajoute une offre de processus d’accompagnement aux personnes désirant réorienter leur vie vers d’autres possibles.

Par ailleurs, du côté personnel, Élaine offre des ateliers de Zen écriture, le temps de se déposer et respirer: une pause écriture au service du bien-être.

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Titulaire d’un baccalauréat, Élaine cumule ainsi 3 certificats universitaires en Ressources humaines, Rédaction française et Communications. Certifiée également en Psychologie +, pour du coaching professionnel et personnel.

Sa carrière s’est déroulée en majeure partie en administration dans le milieu municipal. Les dernières années y ont été concentrées exclusivement au Service des ressources humaines lui permettant de porter un regard élargi sur le milieu du travail. Elle privilégie un contact humain avec les candidats en recrutement ainsi qu’au support-conseil auprès des gestionnaires.

Actuellement consultante, Élaine diversifie ses actions. Elle agit à titre de rédactrice de contenu. Elle élabore une approche unique d’accompagnement auprès des nouveaux gestionnaires afin de leur permettre de développer de bons réflexes. À cela s’ajoute une offre de processus d’accompagnement aux personnes désirant réorienter leur vie vers d’autres possibles.

Par ailleurs, du côté personnel, Élaine offre des ateliers de Zen écriture, le temps de se déposer et respirer: une pause écriture au service du bien-être.

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